Marie-Josée Jacobs et Jean-Louis Schiltz lancent le service volontaire de coopération

Le 10 février 2009, la ministre de la Famille et de l’Intégration, Marie-Josée Jacobs, et le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz, ont lancé le nouveau programme du service volontaire de coopération.

"Vu le grand intérêt des adolescents pour le domaine de la coopération, le Service national de la jeunesse (SNJ) en partenariat avec la Direction de la coopération au développement du ministère des Affaires étrangères a décidé de lancer le service volontaire de coopération", a expliqué Marie-Josée Jacobs en guise d’introduction.

Ce nouveau programme s’ajoute à la gamme des services volontaires actuels - le service volontaire européen et le service volontaire d’orientation - déjà proposés aux jeunes. Le service volontaire de coopération contribuera "à la formation d’une conscience que la terre sur laquelle nous vivons forme une seule et que l’on ne peut être indifférent face aux événements qui se déroulent de l’autre côté de l’hémisphère", a résumé Jean-Louis Schiltz.

Le service volontaire de coopération, qui constitue à la fois un outil de sensibilisation aux difficultés des pays en voie de développement, une opportunité d’apprentissage pour le volontaire et un outil de promotion du dialogue interculturel, s’adresse aux jeunes âges entre 18 et 30 ans. La principale nouveauté est que ce programme fournira un cadre adapté dont les modalités ont été fixées d’un commun accord entre le SNJ et la Direction de la coopération.

Jean-Louis Schiltz a mis en exergue le rôle qui revient dans la phase préparatoire et pratique aux 80 ONG chargées d’encadrer les jeunes et de les familiariser avec la réalité de la coopération.

Patrick De Rond, président du cercle des ONG, a souligné dans ce contexte qu’une attention particulière sera accordée au développement de l’autonomie des jeunes. Ces derniers doivent contacter une organisation d’envoi et trouver un accord de principe sur un envoi éventuel avant d’entamer des démarches officielles. Le bénévole signera, par la suite, une convention de service volontaire dans laquelle il s’engage, à son retour, à rédiger un rapport écrit et à participer à une évaluation.

Dans une première phase pilote, une douzaine de jeunes auront la possibilité de s’engager durant une période allant de 3 à 12 mois dans un projet de développement.

Le volontaire qui s’engage dans un pays étranger bénéficiera d’une indemnité de subsistance, d’allocations familiales, de taris réduits pour les transports en commun, d’une formation et d’une affiliation à la sécurité sociale.

Un guide qui énonce les modalités et les conditions de participation peut être consulté sur le site du Service national de la jeunesse.

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